C’est un véritable voyage au bout de l’horreur qui entraîne le cinéphile dans un périple sanglant et effroyable dont l’aboutissement ultime est digne des pires cauchemars.
Rarement aura-t-on vu un tel déferlement de brutalité dans un film nord-américain. Si les films «Saw» et «Saw II» ont repoussé les limites du genre, «Hostel » va encore plus loin en présentant des scènes dérangeantes, davantage apparentées au cinéma d’horreur asiatique comme « Audition », de Takashi Miike, un film qui a d’ailleurs inspiré Eli Roth. Le réalisateur japonais a même rendu la politesse à Roth en faisant une courte apparition dans son film.
L’histoire de «Hostel » débute en Europe alors que deux jeunes Américains, Josh (Derek Richardson) et Paxton (Jay Hernandez), se la coulent douce à Amsterdam, goûtant aux plaisirs et aux vices que la ville leur propose en compagnie d’Oli (Eythor Gudjonsson), un islandais rencontré sur place. Lorsqu’ils sont approchés par avec un étranger qui leur promet des plaisirs charnels gratuits avec les plus belles femmes dans un hôtel de Bratislava (en Slovaquie), le trio décide de quitter Amsterdam pour cette destination encore plus chaude.
Les promesses de l’étranger deviennent tangibles dès leur arrivée alors qu’ils sont accueillis par deux jeunes femmes, Natalya (Barbara Nedeljakova) et Svetlana (Jana Kaderabkova), disposées à s’amuser avec eux. Après une nuit bien arrosée et torride, Josh et Paxton constatent la disparition soudaine d’Oli qui avait passé la nuit avec la réceptionniste de l’hôtel. Puis, c’est au tour de Josh de disparaître, laissant Paxton seul dans les rues sombres de Bratislava à chercher ses amis. Lorsque Paxton voudra connaître le sort réservé à ses amis, la réalité prendra des allures de cauchemar.
«Hostel » est particulièrement efficace parce que le réalisateur prend le temps de préparer le terrain avant de mettre toute la gomme. Dès que Paxton découvre le sort réservé à ses amis, le déferlement d’horreur s’intensifie et s’étire jusqu’à la conclusion sans laisser le temps de respirer le cinéphile.
«Hostel » est un film d’horreur pour public averti. Si vous êtes relativement sensible à l’hémoglobine et aux décapitations, passez votre chemin. Pour les autres, attachez votre ceinture, vous n’oublierez pas de sitôt votre passage à l’«Hostel ».
les chewing gum ne sont ni gentil, ni méchant...lol !!!