"Tant mieux !" répond la jeune femme, heureuse et rassurée qu'on lui ait laissé le temps de ne pas se perdre dans des chansons trop vite choisies.
Car, bien que récemment connue du grand public, Myriam, avec tout juste 24 ans, n'a pourtant rien d'une débutante. À 12 ans, elle écumait (et remportait) déjà les concours de chant organisés du côté du Gard, sa région natale. À dix-huit, elle animait, avec l'orchestre du Festival Mibely, les soirées privées les plus prestigieuses à travers le monde. Et, à vingt, elle enchantait les longues nuits jazzies du cabaret Parisien Les trois Mailletz. Un dense et long parcours professionnel, déjà. Le temps nécessaire pour apprendre à se connaître et à dompter son fameux grain de voix à la fois puissant et voilé. Cette identité vocale qui laissa après son interprétation du mythique "All by myself", le jury médusé et conquis.
"Au fond de ta voix, écoute-toi" lui fait dire Lara Fabian dans " Donne", le premier des 11 titres extraits.
" Myriam a retenu le conseil, faisant donc la part belle à ses influences, qui oscillent, comme chez toutes ces grandes chanteuses Black Américaines qu'elle vénère depuis toujours, entre soul, gospel, ballades et rock. Servie par des auteurs et des compositeurs talentueux tels que Jacques Veneruso, André Manoukian, Christian Vié ou encore Quentin Bachelet (également réalisateur de l'album), elle s'enorgueillit de se présenter aujourd'hui, enfin, avec un répertoire taillé à ses mesures.